a90333c01ca6cc31ed375caae7f02487Dans le cadre d’un festival, le Monfort accueille un spectacle de danse, Sideways Rain. Guilherme Botelho crée une chorégraphie qui met au coeur une quinzaine de danseurs. Direction l’évolution au coeur d’un spectacle entêtant et entrainant. 

 

Il m’est bien difficile de parler d’un spectacle de danse. Nous avons d’un côté une démarche d’un chorégraphe et d’un autre mon ressenti. Et bien souvent, les deux ne forment pas un tout uniforme. Guilherme Botelho a voulu montrer l’évolution où la vie prend forme graduellement. Ainsi les danseurs traversent inlassablement, pendant 1h00 la scène de gauche à droite, à une exception prés. Les mouvements sont identiques à plusieurs et se modifient progressivement. Du sol, ils finiront debout, levant la tête puis courant, laissant derrière eux les différents vêtements portés. 

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J’avais l’impression de voir des lignes avec des représentations d’ondes. Les mouvements de ces ondes correspondraient aux mouvements réalisés par les danseurs. Ainsi je suis captivée par ce qui se passe sous mes yeux. En plus, la musique électronique de Murcof aide à cette concentration qui est parfaite harmonie avec ce qui se passe sur scène. Mon cerveaux se vide et ne perçoit plus que le mouvement. La vision change lorsque des fils transparents sont tirés. Les corps courts. Puis tout repars du début, on repars à zéro.

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Une magnifique prestation physique intense où les danseurs ne s’arrêtent jamais. Un spectacle captivant qui ne pourra vous laisser insensible. 

Présentation 
Sideways Rain ou l’art de la transhumance. Quatorze danseurs traversent la scène, puis recommencent, inlassablement, mus par une inexplicable volonté de courir. Vers quoi ? Vers un destin qui semble glisser sous leurs pieds. De passage en passage, se dessinent à la fois la condition humaine, l’évolution de l’Homme, les transformations de l’univers. Du rocher à la vague, du frétillement d’une cellule au mouvement d’une comète, du premier cri du bébé au vieillard, des hommes et des femmes marchent, courent, tombent, se rencontrent, se relèvent, disparaissent et renaissent. C’est l’éternel recommencement. Comme toujours avec Alias, l’exploit chorégraphique et le propos artistique ne font qu’un. Cette fois-ci, Guilherme Botelho, sculpteur de rythme et d’espace, propose une métaphore visuelle et physique de la force brute qui anime toute vie. Un spectacle dédié tout entier au pur mouvement.

Lien vers le Monfort

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