Est-ce que seul, on peut tout changer? Impossible! C’est pour cela qu’ils sont tous attachés. Le lien permet tout.

Quand on va au théâtre, il faut parfois prendre des risques. La maison des métallos fait partie de ces lieux où les spectacles déroutent. Alors pourquoi regarder ce qu’il y a? On y va quand on a un créneau tout simplement. Quelle n’est pas la surprise de voir débarquer cinq huluberlus attachés les uns aux autres. Pendant un temps, il ne se passe pas grand chose dans un silence presque totale. On me chuchote à l’oreille : « Cela va être comme ça pendant 1h00? » Que répondre? Je l’ignore moi-même.

Bien entendu, les choses évoluent, les aventuriers discutent, se disputent, s’unissent… Ils occupent tout l’espace et déposent des cordes de toutes les couleurs au sol. Puis ils finissent par les attacher entre elles. Les crochets de chaque côté au sol sur le plateau ainsi que la barre en hauteur nous indique ce qui se passera par la suite. Une fois levés, les comédiens partent en balade dans une montagne. On s’amuse du jeu d’écho où chacun répète le dernier mot prononcé, avec un léger décalage pour l’illusion sonore.

Que faut-il garder en mémoire de cette étrange pérégrination? L’enthousiasme n’est pas totale dans la salle au moment des applaudissements. Pourtant le message était là. Les mouvements de groupe ont une influence dans le contexte social et environnemental. Qu’elles sont les impacts du choix de certains humains? Ils ne sont pas neutre. Les artistes évoquent la durabilité, le consensus, la négociation et l’effort. L’action est indispensable. Impossible de rester à ne rien faire.

 

Un spectacle qui ne laisse pas insensible. Maintenant c’est à nous de savoir ce que l’on veut pour demain.

 

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