jeremy-ferrari-hallelujah-bordel_80005783Faut-il encore présenter l’humoriste Jérémy Férrari? Pour ceux qui ne le connaisse pas, attention, ce jeune homme à l’humour noir très corrosif. C’est peut-être du déjà à ces origines ardennaises. Mais bon, on lui pardonne car ces mots tombent juste où il faut autant pour faire rire que géner certains. Voulez-vous en savoir plus? 

Petit, Jérémy Ferrari rêve de devenir humoriste. Dissipé à l’école, il l’a quitte pour prendre un nouveau chemin. C’est lors qu’il se dirige vers Bruno Nion alors directeur l’école « Ludus » du Théâtre de Charleville-Mézières. Il voit en lui en grand potentiel et mettra en scène des spectacle de ce jeune talent. Tellement précoce, qu’à l’âge de 17 ans, il s’installe à Paris et écrit « Moi méchant ? » son premier spectacle, qu’il jouera près de 300 fois.

En 2007, il fait son deuxième spectacle nommé « Mes 7 péchés capitaux » où il se défend de ces péchés capitaux avec Dieu. Un spectacle annonciateur de ce troisième spectacle, « Hallelujah Bordel ! » commencé en 2010 dont il est l’auteur et le metteur en scène. C’est le spectacle qui lui a permis de s’imposer devant le public avec plus de 200 000 spectateurs en France, en Belgique et en Suisse.

Pourquoi? Car il a osé ce que la plupart des humoristes se refusent. Il a décidé de s’amuser avec les trois religions monothéistes avec des références avec les textes bibliques, l’actualité et des interviews. Cinglants, cruel et sans pitié, il jouent avec les mots comme un jongleur avec ces massues. L’impertinence est sa marque de fabrique et il va bousculer les biens pensants. Alors ce spectacle n’est pas à destination de tous.

Il a amené le sujet de façon délicate. Arrivé sur Paris, il a du trouver un boulot chez Orange. Puis doucement, la dépression est venue à lui. Ces amis lui ont conseillé alors de se tourner vers la religion. Mais la question se pose, laquelle choisir? Alors pour avoir une réponse, il a décidé de commencer par la lecture des 5 premiers chapitres de l’ancien testament, qui est la base de ces trois religions. En choisissant des lectures précises, il montre la misogynie, le viol d’enfants, la tolérance sur la pédophilie… Des sujets bien dérangeants qui créent même parfois des malaises.

Il est arrivé à se faire un nom entre 2010 et 2012 grâce à l’émission de Laurent Ruquier  « On n’demande qu’à en rire » qui a permis à des très nombreux artistes à se faire un nom dans le milieu. Il affirme son style dans l’humour noir et ne s’interdit aucun sujet. Et puis quand on fait un spectacle d’1h30 sur les religions, on peut tout se permettre. J’ai beaucoup rigolé aussi bien pour la justesse des mots que la mise en scène. Il sait prendre à partie le public et sait que lui répondre lorsqu’il s’adresse à lui directement.

C’est une graine de talent qui pousse que j’ai eu plaisir de déjà d’écouter dans des festivals du rire comme celui de Montreux. Il écrit des textes aussi bien pour Constance que pour Guillaume Bats. Un avenir qui se montre radieux pour lui qui a décidé de rester cruel et de cultiver l’humour noire.

 

 

 

 

 

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