Après avoir connu le succès au Théâtre Edgar, l’adaptation du roman de Jérome K. Jérôme,Trois Hommes dans un Bateau, sans parler du chien déménage quelques mètres plus loin au Théâtre du Petit Montparnasse. George, Harris, Jérôme et le chien Montmorency décide de quitter leur confort afin de recharger leur batterie lors d’un voyage en barque sur la Tamise. Prêt pour un voyage totalement loufoque ?
Jérôme, Harris et Georges sont trois amis sympathiques et flegmatiques, comme ton bon anglais. Après avoir partagé leurs histoires de graves maladies autour d’un verre, ils se rendent compte qu’ils ont au final besoin de prendre le grand air. N’écoutant que leur courage et leur folie douce, ils décident de remonter la Tamise en barque afin de partir à la découverte de leur si beau pays.
Bien entendu, le voyage ne se passe pas aussi bien que prévu avec une pseudo agression pendant leur sommeil, une pluie diluvienne et quelques soucis gastriques. Ne parlons même des petits problèmes avec l’odeur horrible du Pont l’évêque, du souci de devoir manger du rosbif sans moutarde et pire, ne pas avoir d’ouvre-boîte pour la conserve d’ananas en morceaux. Mais l’amitié est au rendez-vous et les sauvent des plus cocasses situations.
Le fameux roman de Jérôme K. Jérôme fut publié en France en 1894. Il a été adapté pour le théâtre par Erling Prévost qui a également conçu la mise en scène pour le spectacle actuellement au Théâtre du Petit Montparnasse. L’espace et le déplacement des comédiens sont très bien pensés. Pas besoin d’avoir de décors de mer, de vrai bateau ou de même de mouettes, l’excellente interprétation des trois comédiens suffit.
L’histoire débute dans un salon confortable, très anglais avec en mobilier : deux fauteuils et une table. Ces trois éléments vont s’adapter selon l’histoire et devenir bateau ou mur d’un terrible labyrinthe. Le reste du décor (crée par Claude Pierson et construit par Les Ateliers Décors) ne bouge pas mais va être au cœur des aventures de ces trois troublions de l’humour absurde. D’ailleurs, ces derniers portent des costumes d’époque et il y en a même un qui fume la pipe.
J’allais presque oublier un élément du décor, le fameux cadre avec la Montmorency, le fox-terrier de Jérôme. Le cadre fait office de véritable animal puisqu’il sera même promener avec une laisse. L’avantage c’est qu’il ne fait pas ses besoins sur scène. Le portrait est au cœur d’une scène totalement loufoque où l’un des personnages essaie de refixer le cadre sur le mur mais de façon improbable provoquant l’hilarité du public. Malgré plusieurs tentatives, il ni arrivera pas.
« Si l’Homme n’avait pas été curieux, jamais on aurait découvert la saucisse de Francfort. »
La richesse de la pièce se trouve surtout dans le texte et la façon dont il est joué. Les jeux de mots, les personnages qui répondent à côté ou parlent en même temps, la gestion des temps de silence, les jeux de regards… tout est carré pour être comique. Les blagues ont été adaptées au public français avec des références comme par exemple C Jérôme avec sa chanson C’est moi et bien d’autres trouvailles. Le burlesque se retrouve partout que cela soit dans la façon de ramer ou tout simplement de mettre un sachet de thé earl grey dans sa pipe. Pleins de petites choses très inventives et très drôles. Le spectateur a peu de temps pour se reposer tellement que cette épopée est ridiculement rigolote.
« Change de chaussettes et c’est le monde qui change ! »
Alors si vous aimez savoureux une bonne pièce de théâtre d’humour décalé so british à l’abri de la pluie et des grosses chaleurs, allez-vous abritez au Petit Montparnasse. Bonne soirée remplie de rires avec des attitudes pince-sans-rire et un délicieux art du non-sens, garantie.
Lien vers le théâtre
Autres pièces dans un style british
– Faux Bristish
– Voyage avec ma tante
Connais pas 😉
Jérôme K Jérôme serait un auteur comique… 🙂
J’aime le comique.
mais pas de morts attention 🙂
tant pis !
mais par contre, tu risques d’être morte de rire 🙂
Je le suis déjà, morte de rire !
pourvu que cela dure 🙂
Je suis toujours mdr, même quand ça va pas, quand tout croule de partout, je me raconte des blagues et je ris toute seule… ;-))
l’important c’est de pouvoir se faire rire… on ne peut pas toujours compter sur nos chouchous 🙂
Le mien ne rit jamais ou si peu à mes blagues, aux blagues en général, moi, je hurle de rire et me frappe la cuisse.
tu ris pour deux 🙂
Là, oui ! Sinon, a un de mes amis et ancien collègue, là, on se marre comme des baleines et on essaye toujours de replacer des feintes de blagues dans nos conversations ! Double rire.
Je dis parfois à mon chouchou : « t’es pas drôle ». Il me répond : « je sais ». 🙂
Quelle profondeur ! Ça vaut bien Han Solo répondant à la princesse Leila « je sais » quand elle lui avait hurlé « je t’aime »… 😀
tout à fait 🙂
Sacré Han Solo qui flinguait des gens dans le bar, sans provocation aucune !