Qui a dit que les belles histoires d’amour devaient toujours bien finir? L’amour parfois ne peut pas triompher de toutes les adversités. Aldo et Lily en sont le plus belle l’exemple.

Dès leur premier regard, Aldo et Lily ont su qu’ils allaient passer leur existence ensemble. Un amour si fort, si dense, si passionné, comment pourrait-il prendre fin? Il suffit parfois d’une petite chose qui va changer toutes les perspectives d’avenir. Un élément qui n’est pas des plus anodins puisque c’est une maladie grave qui s’immisce dans la vie de ce jeune couple. Qu’importe que Lily doive rester à l’hôpital. A deux, ils pourront affronter toutes les tempêtes. Aldo trouve des choses pour donner du piment au quotidien dans cet espace qui respire l’affection. Comment ne pas tomber sous leur charme et leur innocence. L’espoir de lendemains meilleurs se fait ressentir. Ne dit-on pas que si l’on a le moral les choses se passeront mieux? Pourtant le destin en est souvent autrement. Face à l’impensable, il faut affronter le vérité et panser ces plaies béantes de souffrance. L’amour ne meurt jamais avec ceux qui sont aimés. Jamais.

Maxime Piprel maîtrise avec élégance l’art des mots justes. Le scénariste a construit une histoire d’une grande délicatesse et d’une grande beauté sans jamais tomber dans le pathos larmoyant. Chaque mot est soupesé pour aller à l’essentiel sans omettre la sensibilité. En parallèle, il a conçu une mise en scène sobre et tellement efficace. Il est rare de trouver un travail d’une qualité si exceptionnelle qui emporte le spectateur dès les premières secondes. Surtout qu’il a choisi des interprètes qui subliment merveilleusement ce récit passionnés. Chloé Grulois et Dimitri Hildebert nous emportent, bouleversent, saisissent rien qu’en un seul regard entre eux. Aussitôt qu’ils arrivent sur scène, impossible de ne pas être à leurs côtés. Qu’importe ce qui arrive, nous sommes tous cueillis par ce récit extraordinaire, d’une telle authenticité. Même la présence de Morgane Raout et Brieuc Waterman, certes discrète, qui incarnent une infirmière et un médecin, deviennent indispensable. Tout comme les messages sur le répondeur qui suffisent à marquer le temps, l’amour, l’inquiète et l’espoir aussi. Chaque brique posée est faite avec tellement d’intelligence et de bonté que l’on ne peut qu’être charmé jusqu’à la dernière seconde. Alors il devient impossible de retenir nos larmes de sincérité face à tant de beauté et de magie humaine.

Un sublime spectacle d’une grande tendresse dont il serait dommage de passer à côté. Vous verrez rarement une histoire d’amour d’une aussi grande beauté.

C’est où?
Au Funambule Théâtre
53 rue des Saules
75018 Paris

Jusqu’au 31 août le mercredi soir

Tags:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *