63-258-largeBienvenue dans une agence d’organisation d’évènements, Top Event qui va devoir mettre du sien pour garder à flot l’entreprise. Un vaudeville moderne qui  joue sur les quiproquos pour faire rire le public avec quelques scènes absurdes, le tout servi par cinq comédiens.

 

Au coeur de l’agence, le patron (David Basant) couche avec sa partenaire professionnelle (Sylvie Audcoeur) et envisage déjà d’habiter ensemble. Gros problème, il est encore marié. Le divorce est au programme surtout s’il décroche encore le projet pour préparer la prochaine convention commerciale des Charcuteries Flocel. Mais voilà, le contrat aurait été dans la poche si c’était toujours Thierry Blanchard (Olivier Yéni) qui décidait. Une nouvelle responsable (Martyne Visciano) mi-dictateur et mi-nymphomane, intervient et elle n’est pas très commode, heureusement qu’elle tombe sous le charme du patron. Le personnage du clown (Bruno Chapelle), maladroit, trop honnête ou innocent va mettre son grain de sel. D’ailleurs, c’est sur lui que va reposer toute l’histoire. Car grâce à lui et à ses prouesse sexuelle, Top Event va pouvoir garder son marché et rester ouvert.

Maquette DP3.2

Le texte écrit à quatre mains Sylvie Audcoeur, David Basant, Bruno Chapelle et Olivier Yéni veut se démarquer sur le marché de la comédie sur Paris et j’avoue que c’est un pari réussi. Le vaudeville est un genre très représenté voir trop d’ailleurs sur les planches avec des qualités extrêmement variable. Ici on tient de l’absurde avec subtilité mais cela reste de la comédie grand public. Je ne me suis ni surprise des blagues ni de l’histoire. On travaille plus sur les textes, certes tout en restant dans les clichés et certaines facilités de construction.

J’ai passé un bon même si j’avoue avoir été un peu déçue par les différents niveaux de jeux de comédiens qui déstabilisent l’équilibre du spectacle. Le fait de se vider la tête pendant un instant est au rendez-vous ici. On rit avec plaisir avec les gens qui nous entoure dans l’obscurité. Envie de rire tout simplement, venez faire un détour à la Comédie Bastille.

 

Ce qu’en dit la presse
ElleSi vous cherchez la petite pièce qui monte, vous l’avez trouvée. Comédie débridée, « Court sucré ou Long sans sucre ? » déchaîne les fous rires et le bouche à oreille. Au finish, une petite pièce irrésistible de drôlerie, à classer entre le vaudeville et l’esprit café-théâtre du Splendid.
Télérama : Bien écrit, bien senti, bien servi… On ne s’y attendait pas, et voilà l’une des meilleures surprises du moment. Pièce au vitriol, franchement drôle.
France 2 : Pas de nomination aux prochains Molières et pas de star sur les planches et pourtant l’équipe de « Court sucré ou Long sans sucre ? » nous offre là une pièce vraiment drôle. On s’y amuse et on s’y bidonne de bon coeur comme dans un vaudeville de Sacha Guitry ou bien alors une comédie de l’ex bande du Splendid ; à vous le choix, ça vaut tous les antidépresseurs de la terre. 
FigaroscopeIls se sont mis à quatre pour nous faire rire et ils ont réussi leur coup. La pièce est drôle, très drôle. Les comédiens s’amusent comme des fous.
France 3Joie contagieuse pour les spectateurs de ce divertissement agréable, corsé mais pas trop, mélange efficace d’arôme contemporain et de saveurs éternelles… le tout torréfié dans la bonne humeur ! Les comédiens savourent un succès bien mérité.
Le PointQuiproquos surréalistes, mensonges éhontés : cette chronique (très fin de siècle) de l’amour au travail séduit par l’époustouflante énergie de ses acteurs. Drôles et justes.
Le Parisien : Une société de communication décrite avec une vérité criante et un humour décapant.
GalaSi vous n’allez voir qu’une pièce cet été, précipitez-vous au café de la gare ! Dialogues mordants, scènes piquantes pour cette satire hilarante du milieu de la pub.

 

 

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