L’Athénée ouvre à nouveau ces portes pour une nouvelle saison à la fois audacieuse et divertissante. Que nous réserve ce théâtre en début d’année?
L’Athénée Théâtre accueille de nouveau son public avec une programmation toujours aussi exigeante, palpitante et captivante. La Covid a t’elle tout changé? Comme écrit sur l’édito sur le site internet « Le monde « d’après »? Nous y sommes déjà. » Alors c’est au tour des spectateurs de revenir et de se plonger dans le monde de demain.
Que pouvons-nous aller découvrir jusqu’à la fin d’année?
Crésus – Opéra de 2h35 avec entracte
du 30 septembre au 10 octobre 2020
« Élève des mêmes maîtres que Bach, contemporain de Telemann, Reinhard Keiser enchantera les publics de son époque… avant de tomber dans un bien injuste oubli. C’est donc à une redécouverte qu’invite ce spectacle mis en scène par Benoît Bénichou sous la direction musicale de Johannes Pramsohler. Reprenant la légende du roi Crésus, il allie la verve vocale à l’italienne et une orchestration à l’allemande, dans une histoire où se croisent guerriers, philosophes, traitres, amoureux, et serviteurs et truculents.”
Normandie – Opérette de 2h40
du 13 au 16 octobre 2020
« Dans le huis-clos luxueux d’un paquebot voguant vers l’Amérique, jeune filles dans le vent et milliardaires vont se croiser, chanter, danser… et peut-être s’aimer un peu. Conçu par le réalisateur Henri Decoin et le compositeur Paul Misraki, Normandie sera l’un des grands succès de l’avant-guerre, avec des tubes comme Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine. Une pétillante comédie musicale, dont Christophe Mirambeau et la troupe des Frivolités parisiennes ont orchestré la résurrection avec une minutieuse fidélité. »
Un spectacle qui s’annonce désopilant à souhait. A voir absolument…
Un festival avec une presque intégral de Tchekhov avec 7 spectacles par l’inspiré et inspirant Christian Benedetti. A ne pas rater sous aucun prétexte.
Les lundis musicaux – 7 concerts
7 lundis du 16 novembre 2020 au 17 mai 2021
Sept soirées qui sauront émerveiller vos oreilles.
La Belle et la Bête – Adaptation cinématographique d’1h30
« Perles fatales, chandeliers enchantés, cheval volant, et miroirs trompeurs… De La Belle et la Bête, chef-d’œuvre de Jean Cocteau, dédié “aux grandes personnes qui n’ont pas perdu leur enfance”, Philip Glass a tiré sa propre fantasmagorie : un ciné-opéra, où, alors que le film est projeté, la bande-son originelle est remplacée par sa composition jouée et chantée en direct. De quoi offrir à l’histoire éternelle une magie nouvelle, qui a permis à ce spectacle singulier d’être joué plus de 90 fois depuis sa création en 1994. »
Le diable à Paris – Opérette de 2h20
« Le pire, quand on veut jouer à Faust, est peut-être de voir surgir un diable d’opérette… D’un Pays Basque de carte postale aux frasques de la vie parisienne, cet opéra comique de 1927, porté par la manière élégante du compositeur Marcel Lattès et les lyrics malicieux d’Albert Willemetz, retrouve la scène grâce l’orchestre des Frivolités parisiennes. Mis en scène par Édouard Signolet, on y voit le diable se tirer lui-même par la queue. Quant à l’humanité, “elle obtient ce qu’elle désire sans même être damnée pour l’éternité…”«
Maintenant vous savez ce que vous allez pouvoir déguster avec délectation d’ici la fin d’année.