Le roi singe part en Inde à la recherche des textes sacrés afin de les rapporter en Chine. Un voyage qui va être riche en aventures avec des numéros athlétiques et précis. Le cirque chinois montre une nouvelle fois la qualité de ces artistes.
Dès l’âge de 4 ans, les enfants entrent dans les écoles de cirque en Chine. Avec au moins 5 heures d’entrainement par jour, les futurs artistes sont formés aux arts du cirque traditionnelle chinois. Ainsi 40 artistes peuvent alterner pour la durée des représentations. Quand on vient voir des artistes chinois on sait que l’on va voir des acrobates talentueux faisant un travail de grande précision. Il ni a pas vraiment d’histoire ni de fil conducteur et cela n’est en aucun cas gênant. On retrouve les numéros incontournables comme les assiettes tournantes, contorsions, jonglage avec des ombrelles, pyramide de chaises, cerceaux, mains à mains, contorsions, jeux icariens…
Il faut souligner que ces artistes savent également se renouveler en mélangeant nouveauté et traditionnel. Par exemple ce numéro de tissus aérien qui combine le ballet aérien chinois et une touche plus contemporaine. Le couple s’envole avec grâce mais c’est la femme qui fait de nombreux portés de son partenaire. De même pour le diabolo qui s’exécute à plusieurs où les artiste sautent au dessus de l’objet qui passent sous leurs jambes. Ou encore se numéro avec deux porteurs qui soulèvent à la force de leur cou une malle de 200 kilos sur laquelle deux équilibristes évoluent sur une perche.
Malgré la très grande qualité de la prestation, la beauté des costumes, la précision du maquillage, le ressenti globale est assez négatif. Le cirque Phénix plus grand chapiteau d’Europe permet de mettre énormément de spectateurs et par conséquent plus de distances entre les artistes et le public. Quand on n’a pas les moyens d’être en catégorie or ou en première catégorie, on a le droit d’avoir des sièges en plastiques inconfortables et une visibilité réduite. Avant les représentations, vente de pop-corn, glaces, boissons sans oublier ces objets lumineux clignotants dont les enfants raffolent. Par conséquent, le spectateur a le droit de voir tout le temps des choses qui brillent pendant la durée de la représentation ainsi que le bruit de pop-corn qui croustillent ce qui dérange beaucoup l’appréciation du show. On n’oublie pas l’entracte de 20 min afin que tout le monde puisse refaire le plein. La magie du cirque n’opère pas. Le modèle économique du cirque Phénix s’affiche et gâche tout.
Les artistes chinois montrent encore la perfection dans la maîtrise de leur art. Dommage qu’un trop grand espace dissipe l’aspect sublime et enchanteur du cirque.