Anton Tchekhov est une véritable source d’inspiration. Agnès Bourgeois a décidé de donner sa version de Trois soeurs. Un mélange de temps, d’histoires et de personnages pour proposer une nouvelle histoire, pour trois soeurs.
J’aurais bien voulu parler de l’histoire toutefois je ne l’ai pas compris. En effet, il y a trois soeurs, jouées par trois comédiennes. Elles portent toutes des perruques de couleurs différentes et des imperméables. Et un élément lie les soeurs : leur père est mort. Voilà tout ce qui j’ai compris.
Alors pour savoir vraiment ce que j’avais vu, je suis allée lire des informations sur le site du théâtre. Et j’apprend que la metteure en scène a décidé de monter un projet artistique à la suite de la disparition d’une de ces soeurs. Il existe un lien entre les soeurs à elle et celle d’Anton Tchekhov. Agnès Bourgeois va introduire une partie de sa vie, de sa réalité avec la fiction écrite par l’auteur russe. Mais les choses se mélangent, s’entremêlent et je ne sais plus à quoi m’accrocher. Une des soeurs est soit disant morte et dans la minute, elle est de nouveau là. Cela aurait été une pièce absurde, j’aurais pu éventuellement comprendre. Ici, ce n’est pas le cas.
Les phrases partent dans tous les sens. Qu’est-ce qui appartient à qui et à quoi? Je ne sais pas et je commence à m’ennuyer. Elles bougent dans l’espace délimité au sol. Parfois elles hurlent, crient hausse le ton sans qu’il y ait trop de raison. Je me sens agressée. Déjà que je ne comprends pas de quoi on me parle et en plus on s’en prend à mes tympans. Le temps passe au ralenti. Les comédiennes dépensent beaucoup d’énergie et cela me permet de rester captive. Mais cela ne suffit pas.
Un voyage en Russie bien décevant que je ne recommande pas du tout.
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