Pour son deuxième spectacle Claudia Tagbo invite le spectateur à vivre mieux ensemble. Nos différentes origines, nos différents  intérêts sont les plus grandes richesses que nous pouvons avoir. Nous devons nous considérer heureux de les partager et chanceux de les avoir.

L’humoriste débute son spectacle, avec une lumière dirigée sur elle, de face, qui déclame un extrait de «Femme noire», poésie de Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Une introduction en douceur qui annonce les sujets dont elle va parler. A travers des moments de sa vie et des rencontres qu’elle va faire, elle lance un appel à l’espoir. Elle converse avec nous sur ces origines africaine et française ainsi de l’apport que cela lui apporte. Et quand elle demande au public qu’elles sont ces origines, des noms de nombreux pays se font entendre. Comme quoi, nous sommes un peuple de gens mélangé et que cela en fait notre richesse. Nous devrions toujours donner le meilleur de soi aux autres et vice versa pour se sentir meilleur. Nous devrions nous sentir chanceux d’avoir autant de richesse à nos côtés pour nous rendre plus curieux et plus ouvert d’esprit.

Un appel à la bienveillance que lance Claudia Tagbo à chaque personne de la salle. Pour cela, elle donne toute son énergie, sa force, son courage, sa bonne humeur, un généreux sourire … C’est une bête de scène avec du charisme qui s’impose aussitôt arrivée. Impossible de la quitter du regard et de ne pas l’écouter, tellement son éclat de joie de vivre dans ce petit espace qui lui est consacrée, fait des étincelles. En plus, ces talents sont multiples car elle écrit, chante, danse… Sur scène, elle est accompagnée par Ousmane Danedjo. Un multi-instrumentaliste talentueux qui devient le partenaire idéal dans des dialogues un peu loufoques.

Un spectacle enthousiasme qui insuffle de l’énergie et du positif pour espérer des lendemains plus ensoleillés.

Tags:

0 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *