Depuis presque 40 ans, les tambours de Kodo font raisonner leurs instruments dans le monde entier. Pour quelques soirées, la musique va raisonner dans les murs du théâtre du Soleil. Un rythme qui sera vous faire voyager très loin.
Le taïko, tambour en japonais, est profondément ancré dans la culture nipponne. On peut l’entendre lors de fêtes, de rites traditionnels, de spectacle… Une communauté vivant sur l’île de Sado, dans la mer du Japon lui voue un culte dans la pratique. Les artistes Kodo s’entraînent quotidiennement à leur art avec force, rigueur et respect de la nature. C’est en 1981 que le nom est trouvé. Il découle de la juxtaposition de ko (pour le tambour) et le do (pour l’enfance). On peut soit y voir le plaisir simple dans la pratique, un retour à la source ou tout simplement une référence aux battements du cœur. Il est toujours demandé aux musiciens une très grande détermination. Chaque journée est organisée et elle commence toujours tôt avec un jogging d’une dizaine de kilomètres suivi d’un intense travail musical.
A partir de 1981, la compagnie traverse le monde afin de faire découvrir leur musique qui est un régal pour les oreilles et pour les yeux. L’impatience était de mise car je voulais les voir depuis un moment. Mais le prix était trop cher pour ma petite bourse. Par chance, cette année le théâtre du Soleil les accueille et avec un prix accessible. Une occasion de vivre une expérience hors du commun. Déjà, le lieu est assez magique. Puis les musiciens arrivent dans des tenues traditionnelles modernisées et avec le sourire. Tambours, clochettes, flûtes… prennent la place et nous emmènent dans un ailleurs étonnant. La musique raisonne et les coeurs vibrent à l’unisson. Des moments sont surprenants comme le duo torse nu sur l’énorme tambour de presque 2 mètres. Tout comme la scène finale avec l’ensemble des artistes qui se donnent à 200%, c’est impressionnant.
Le temps file à toute vitesse et les applaudissements ne s’arrêtent pas.
Direction artistique : Ryotaro Leo Ikenaga
Avec : Jun Jidai, Koki Miura, Kengo Watanabe, Ryotaro Leo Ikenaga, Hayato Otsuka, Tomoe Miura, Mizuki Yoneyama, Issei Kohira, Yuta Kimura, Chie Yamawaki
0 Comments