Il était une fois un petit cube blanc. Tout seul, il n’est qu’un simple objet. Mais avec d’autres, il devient un infini de possibilités. Et dans les mains de manipulatrices hors pair, une possibilité prend le nom de Cubix.

En face d’une table blanche, deux femmes : Yasuyo Mochizuki et Aurélie Dumaret. D’ailleurs, l’une va nous interpeller et nous parler en japonais. Elle nous le dira dans sa langue natale : « Vous ne comprenez pas? ». Et bien non, est-ce bien important? Puis, les deux femmes passent à l’action, agitent leurs mains et donnent vie à ces petits carrés blancs. Au début, ils sont des zones de passages de couleurs qui suivent la construction réalisée en cubes. Ensuite, d’autres choses vont se créer sous le regard du spectateur qui s’émerveille par la présence de projection sur ces surfaces blanches. Certains enfants disent : « C’est magique ». L’émerveillement est au rendez-vous.

Des espaces vont changer d’aspect avec des projections de visages, la construction de murailles et même des personnages qui courts et qui affrontent de terrible géants… Tout se suit avec beaucoup de poésie et de douceur. La complicité entre les deux artistes est flagrante et contribue à la réussite du spectacle. La mise en scène de Mathieu Enderlin est simple et efficace. Pas besoin de beaucoup d’éléments à parts deux manipulatrices, les objets et les projecteurs. Dans oublier la lumière créée par Pierre-Émile Soulié toujours orientée au bon moment pour mettre en valeur les histoires racontées.

Une aventure qui ne tourne pas en rond et qui ne manque pas de piquant.

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