Le vieil Alphonse est mort. Famille Lemarchand et amis sont là dans le jardin de sa maison pour lui rendre un dernier hommage. Le déjeuner va prendre un autre tournant pour finir en règlement de compte. Une belle occasion pour remettre les pendules à l’heure.
C’est quoi l’histoire ?
Les occasions pour tous se retrouver sont assez rares. Aujourd’hui, c’est autour d’un déjeuner, dans le jardin du défunt Alphonse, qu’ils décident de partager un moment. C’est peut-être aussi l’occasion de poser certaines questions et de dire des vérités qui fâchent. Magali lance les hostilités suite à une question qui la taraude depuis des années. Pourquoi n’a-t-il pas voulu la prendre chez lui au décès de sa mère ? La réponse fait l’effet d’un électrochoc. Chacun alors parlent de ce qui l’inquiète, le perturbe, l’agasse et les mots blessants fussent très vite. Ainsi se succède de très (trop ?) nombreux coups de théâtre. Mais une chose les lie quand même les uns aux autres. L’affection réelle qu’ils se portent sauvera la situation pour les rapprocher plus qu’ils ne l’ont jamais été.
Ce que j’en ai pensé ?
J’ai choisi d’aller voir ce spectacle car je trouvais l’affiche très jolie. Je n’ai pas cherché à en savoir plus. Parfois, lorsqu’on en apprend trop sur un spectacle on ne voit pas ce à quoi on s’attendait. Ne m’attendant à rien, je ne pouvais que trouver que sympathique à génial ce que je verrais.
Didier Caron a décidé de réunir pour son nouveau spectacle des comédiens qui ont l’habitude de la scène et de la comédie grand public. On y rencontre l’auteur et metteur en scène, Véronique Viel, Sandrine Le Beurre, Karina Marimon, Julia Dorval, Romain Fleury, Arnaud Pfeiffer, Michel Fedder et Christiane Ludot. Aidé de ces comédiens il aborde le divorce, la séparation, les aventures d’un soir, la famille, la famille recomposée, les beaux-parents, l’homosexualité, l’alcoolisme, la superficialité, la seconde guerre mondiale (point godwin ? ), l’amitié, la maladie… Un paquet de sujet qui se mélange assez bien. Même si les clichés sont quand même légion et que rien n’arrive de très surprenant car les ficelles utilisés sont toujours pareils, on passe un bon moment. Les comédiens savent faire vivre leur texte malgré un décor qui fait assez carton-pâte.
Un grand bravo à Karina Marimon/Suzanne sur qui le comique du spectacle repose beaucoup. Habituée au personnage de nunuche, elle incarne encore une fois une femme pleine d’innocence et de bienveillance. Ces répliques tombent toujours juste avec le ton qu’il faut pour mettre de l’absurde à l’histoire. Son interprétation fait rire le public mais aussi les autres comédiens sur scène qui malgré le fait qu’il connaisse le texte ont bien du mal à réprimer à sourire ou un rire discret.
Un spectacle sympathique, sans surprise, mais qui plaira pour sa légèreté et sa climatisation. Idéal pour vous videz la tête en fin de soirée avec des potes.
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