Le théâtre des variétés accueille sur sa scène « Un nouveau départ« , avec en tête d’affiche Corinne Touzet,. Une comédie gentillette qui parle d’une rencontre entre une femme d’affaire coincé et un sdf. Ensemble, ils vont changer et rencontrer l’amour.
Catherine (Corinne Touzet) rentre chez elle et devant sa porte dors un sdf, Antoine (Christian Vadim) qu’elle envoie dormir ailleurs. Le soir de Noël qu’elle passe avec sa fille, Sarah (Fanny Guillot) va tout changer. Cette dernière lui reproche d’être sans coeur contrairement à son père. Alors pour prouver qu’elle est gentille, elle va accueillir le sdf et l’aider à se remettre sur pied grâce à sa volonté et son réseau. Les deux éclopés de la vie, l’un qui s’est fermé au sentiment et l’autre sans travail vont se découvrir et tomber amoureux.
Après avoir vu des spectacles fantastiques comme Madame Bovary, Amok, Les chatouilles, Le jeux de l’amour et du hasard, le choc fut assez rude. Après avoir vu et apprécier des spectacles avec des comédiens très talentueux, avec d’ingénieuses mise en scène, de la recherche dans les costumes, les lumières et surtout sur l’écriture. J’ai l’impression d’être tombé d’un arbre d’une certaine hauteur. Déjà, qui dit tête d’affiche, dit spectacle très grand public alors histoire très gentillette et très consensuel. Il faut qu’en sortant du spectacle, il ne reste pas grand chose à part ce sentiment d’être dans le monde des bisounours. C’est bien le cas ici. Une impression de vide s’est construite au fur et à mesure de la représentation. Quand on voit beaucoup de chose extraordinaire, parfois c’est difficile d’apprécier vraiment les choses moyennes.
Je ne dirais pas que le spectacle était ennuyeux, il y a de la recherche dans l’écriture. Y at’il des choses surprenantes? Aucunement, tout est prévisible dès les 10 premières minutes alors j’attends jusque que cela se passe. Le jeu des acteurs est correct surtout celui de Christian Vadim (Boire, fumer et conduire vite, Le jeu de la vérité) et de Fanny Guillot. J’ai trouvé que le jeu de Corinne Touzet était surjoué. Le ton de la bourgeoise coincée ne lui allait pas du tout.
C’est dommage d’avoir utilisé tellement de clichés que cela soit pour l’adolescente qui change tout le temps d’avis et d’humeur. Elle croit en l’amour et lorsque son copain la quitte au bout de 15 jours c’est des cris puis après elle passe à autre chose. Mais pourquoi tant de facilité et pas plus de subtilité? La bourgeoise chez d’entreprise s’attendrit au contact du sdf. Le sdf grâce à elle, malgré qu’il soit depuis 2 ans dans la rue trouve un boulot au bout de 2 mois. Bien entendu, ils tombent amoureux alors quelques regards, quelques contacts physique et hop, scène du bisou. C’est gentillette et pleins de bons sentiments. Mais je n’ai pas rigolé du tout, juste quelques sourires.
Un spectacle sympathique mais rien de fabuleux ou d’extraordinaire.
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