eadb74ec4c825889753fb4b78f2b7719Vous avez rendez-vous à 18h00 sur un banc avec un homme. Mais sur le banc en question, il y a déjà une femme. Vous voudriez bien qu’elle s’en aille. Et si vous lui demandiez ? Et si vous l’incitiez à partir ? Et si au final, cette femme devait croiser votre chemin ?

Le théâtre de la Boussole accueille actuellement la troisième pièce de Jérôme de Verdière qui porte le nom de « Un banc pour deux ». Un titre bien trouvé puisqu’il résume l’histoire presque à lui seul. Sophie a rendez-vous avec son mari. Caroline a rendez-vous avec son amant. Les deux hommes leur ont donné rendez-vous le même jour, à la même, à la même place. (Mais pas à la place des grands hommes et pas dans 10 ans.) Une bien étrange coïncidence. L’étrangeté va même aller plus loin lorsque les deux hommes vont porter le même prénom puis le même nom. Mais alors, ne serait-ce pas alors le même homme ?

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Les hommes parfois ils ne sont pas doués avec leur téléphone. Stéphane cache depuis deux ans sa liaison à sa femme. Elle va tomber de haut en l’apprenant. Rien de tel qu’un bon verre ou plusieurs pour se remettre les idées en place. Les femmes vont alors sympathiser et découvrir une autre facette de l’homme qu’elles aiment.

L’idée de l’histoire est originale avec un texte assez bien construit. Toutefois, on tourne un peu en rond et il manque un peu de punch dans le récit. Les comédiens jouent assez bien même la jeune demoiselle de remplacement. Mais certains mots fourchent et casse cette illusion de ponctualité. C’est gentil et sympathique à regarder. Toutefois, dès le premier fermé de rideau qui signifiait juste un changement de décors, les spectateurs étaient prêt à partir satisfait de ce qu’ils avaient vus. Le rideau se ferme et la lumière se fait dans la salle, c’est normal d’interpréter cela comme un signal de départ. Mais cela fait 50 minutes que le spectacle a débuté, c’est assez peu probable qu’il se termine ainsi. Les gens applaudissent comme si c’était fini mais les comédiennes ne se reviennent pas. Les regards sont jetés au technicien qui fait comme si de rien n’était. Deux transitions à soigner peut-être.

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Au final, c’est gentil, cela se veut drôle et tout se passe sans grande surprise. Après un repas avec des amis et des collègues, cela vide la tête et met tout le monde de bonne humeur. Un spectacle apéro, un spectacle que l’on prend son temps à aller voir (spectacle à 21h30),  qu’on savoure sur le moment et qu’on oublie par la suite jusqu’au prochain.

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