Quand on a un théâtre, on peut y faire ces pièces. Jean-Michel Ribes présente au théâtre du Rond-Point « Par-delà les marronniers » pour rendre hommage à fureur de vivre que faisaient preuve des artistes pendant la guerre de 14-18. C’est une ambiance de revu avec des paillettes et des chansons, que l’on part à la découvert d’un univers.
En 1972, Jean-Michel Ribes découvre Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut. Trois artistes rebellent dont il décide de rendre hommage dans un spectacle. D’ailleurs, le spectacle commence avec la présentation de ces trois dandys tout de satin blanc vêtus qui prennent la parole l’un après l’autre. Puis la lumière éclaire la scène aux décors mobiles et on découvre trois femmes qui chantent. Elles vont chanter pendant tous le spectacle en incarnant différents personnages et en changeant de tenu. Puis un dernier homme qui incarne différents personnages selon les besoins des histoires.
Ces trois hommes « héros » (?) vont prendre tour à tour la parole et nous parler de leur vie, de leur pensée d’artistes dada. Mais ils parlent et il ne se passe rien. Je me demande quand quelque chose va arriver et provoquer en moi même juste un sourire. Le temps avance doucement et les spectateurs quittent la salle. Le spectacle dure 1h30 qui temps qui parut très long. J’ai beaucoup de mal à résister au sommeil et le ronflement de mon voisin du dessus ne m’aide pas. Il y a quelques phrases comme le gars qui est l’inventeur de l’humour sans h cependant cela ne rebondit sur rien. Puis l’ennui vient de plus en plus vite pour ne plus jamais me quitter. Heureusement que les chanteuses ont de très jolies voies qui sauve le spectacle.
Des invitations pour le théâtre du Rond-Point c’est assez rare et cela aura du me mettre la puce à l’oreille. Pourquoi un tel théâtre à du mal à remplir et en plus la grande salle? J’ai trouvé parce que le spectacle est ennuyant et que les spectateurs partent pendant la représentation. Donc passez votre chemin pour vous dirigez vers d’autres théâtres parisiens.
Distribution
Texte et mise en scène : Jean-Michel Ribes
Avec : Maxime d’Aboville, Michel Fau, Hervé Lassïnce, Sophie Lenoir, Alexie Ribes, Stéphane Roger, Aurore Ugolin
Musique originale : Reinhardt Wagner
Scénographie : Sophie Perez
Avec la complicité de : Xavier Boussiron
Costumes : Juliette Chanaud
Lumières : Laurent Béal
Chorégraphie : Fabrice Ramalingom
Designer sonore : Alain Richon
Assistanat orchestration : Matthieu Roy
Ingénieur du son : Éric Chevallier
Assistanat à la mise en scène : Virginie Ferrere
Assistée de : Capucine Crône-Crépel, Guillaume Alberny
Coiffes : Mélina Vaysset
Maquillage : Pascale Fau
Sculptures et peintures : Dan Mestanza
Construction décor : ateliers de La Comédie de Saint-Étienne
Réalisation des costumes : atelier de costumes du Théâtre de Liège
Accessoires costumes : Antoine Plischke, Isabelle Donnet, Mélina Vaysset, RD spectacles
Musique enregistrée par l’orchestre national de Montpellier sous la direction de : David Niemann
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