L’hiver arrive à grande vitesse avec le froid à vous glacer les oreilles. Alors pour se réchauffer et travailler les zygomatiques, rien de tel qu’un voyage en absurdie au Théâtre Michel pour aller à la rencontre des élans, même si ce ne sont pas toujours des animaux faciles.
Sur la scène à peine éclairé on peut découvrir trois espaces bien définis. Un piano à droite, un fauteuil en cuir noir accompagné d’une grande lampe et d’une petite table et à gauche un siège haut, type bar et un petit meuble en bois. Le point commun entre ces trois lieux ? Des bouteilles d’alcool pleines et vides éparpillés. Importants ces bouteilles, car c’est autour de verres que trois comédiens, musiciens et chanteurs vont nous emmener dans un univers où les jeux de mots côtoient avec talent la musique.
Jean-Edouard : Ça vous intéresse un bout d’arc-en-ciel ?
Benoît Urbain, Emmanuel Quatra et Pascal Neyron vont nous raconter des souvenirs, des histoires et des anecdotes qui ont en commun une pointe d’étrangeté. Ainsi on va découvrir qu’un des garçons qui est amoureux d’une femme habitant son immeuble, va être contrarié car la belle n’aime pas les jeux fléchés que lui adore. Ou un autre qui va draguer une femme sublime qui va tomber sous son charme, mais pas de chance c’est une femme d’un côté et un homme de l’autre ou encore une rencontre improbable avec Verlaine mais faut-il en parler en Rimbaud ?
Bien entendu les histoires sont farfelues, mais se sont ces dernières qui souvent les plus drôles et souvent les plus touchantes. Le tout accompagné par des intermèdes chantés et ainsi on entend du Gershwin, du Nougaro, du Trenet… avec des vrais et faux instruments. Véritable coup de cœur pour la contrevalise et son son presque unique. Il serait dommage d’oublier aussi de parler de leur tenu qui donne un charme crooner. Les trois hommes vêtus de costumes noirs portent avec élégance une chemise de couleur différente assortie aux chaussettes. La classe…
Dans un univers poétique et loufoque, les rires et les sourires sont présents durant l’intégralité du spectacle. Le public qui m’entoure est tout autant ravi que moi car nous avons eu le droit à trois rappels et quelques blagues élantesques. Alors si vous voulez brillez de satisfaction au sortir d’un spectacle, courrez voir ce bijou d’écriture et d’interprétation.
Plus d’infos au Théâtre Michel
Ce qu’en dit la presse
Le Parisien : « on rit, on swingue »
Figaroscope : « Avec ce trio de choc, le soleil luit même en pleine nuit. »
Libération: »les sketches déjantés de Laurent Serrano ne manquent pas de swing ! »
Web Théâtre : »Comique à froid et musique à chaud, c’est le secret d’un cabaret parfait »
Télérama: « Délicieux »
Les échos : « Les Elans de rêve », « beau répertoire enfoui, qui rendent ce spectacle très séduisant »
Le Monde : « Simple et féérique »
Direct Matin : « ils créent un univers très farfelu »
A nous Paris : « on ne peut que saluer une proposition artistique dont les enjeux consistent à subvertir les codes et à ré-enchanter le quotidien »
L’Express : « Délicatement absurde. Un régal ! »
La Croix : « Un spectacle très séduisant. »
JDD : « Avec ces drôles d’élans, ça balance et ça emballe ! »
Les chansons
Chanson d’automne (P. Verlaine /Ch. Trenet)
They can’t take that (I. et G. Gershwin)
Yellow Train (B. Urbain)
Home At Last (St. Dan)
The Girl Next Door (R. Blane et M. Hugh)
Extraterrum (B. Urbain)
I Wonder Why (M. Anderson et R. Weeks)
Anne-Laure Song (B. Urbain)
Summertime Blues (E. Cochran)
Une bouteille à la mer (Cl. Nougaro et M. Vander)
Lien vers le dossier de presse réalisé par le Lucernaire