La salle obscur nous emmène à la rencontre d’un couple qui vit en pleins coeur de la campagne. Frederico Garcia Lorca nous prend par la main pour nous emmener dans les tumultes de la vie.
Frederico Garcia Lorca naquit près de Grenade en 1899. Il grandit dans un milieu aisé et souffre en secret de son homosexualité. Dans son entourage amical, on rencontre Salvador Dali, Luis Bunuel ou Sanchez Mazas. Ces précurseurs de l’art moderne Espagnol renforce son envie de création artistique. Son plaisir est la maniement des mots que cela soit poésie ou théâtre. Son séjour aux Etats-Unis lui permet de vivre sa véritable identité et de libérer sa plume. De retour sur sa terre natale, il monte sa compagnie de théâtre et joue les classiques et ces créations. Il propose une trilogie dont Yerma, écrit en 1935, est proposée au Théâtre de l’Ouest Parisien.
En plein coeur de la scène, une structure avec des portes coulissantes. Les portes s’ouvrent, se ferment, s’entrouvrent. Autour les personnages passent, repassent et s’effacent autour de Yerma. Cette femme que l’on découvre à chaque instant, elle affiche sa souffrance, sa douleur, son mal-être. Un corps maigre et rachitique, les cheveux long et la folie qui monte, qui gagne chaque cellule de son sang. Le regard des autres, la pression de la société se pose sur elle comme un jugement. Pourquoi n’a t’elle pas d’enfant alors que toutes les autres en ont. Pourquoi? Cette question ne devient qu’obsession.
Assis sur mon siège rouge, le temps perd de sa raison. Il passe doucement, lentement et parfois trop lentement. A aucun moment, je ne remets en doute les personnages, la vie, l’ambiance, la mise en scène, je suis là. Mais parfois, je suis las. Le spectacle se termine. Un grand silence de respect, de surprise se partage. D’un coup, les applaudissements de ravissement de tous. Malgré un peu d’ennui, quelle qualité de jeux, de mise en scène, de lumière, de costumes…