Et si demain vous appreniez que vous avez gagné au loto, que feriez-vous ? Ne seriez-vous pas prêt à tout faire pour le bonheur de votre fille ? Le défi de devenir prolétaire à grand bourgeois s’annonce épique.

 

En 2006, « Numéro complémentaire » sort de l’imagination de Jean-Marie Chevret. Le succès est au rendez-vous avec de nombreuses têtes d’affiche : Francis Perrin, Stephane Bern, Georges Beller,  Steevy Boulay… Le spectacle a été nominé au Molière 2006 dans la catégorie « Grand prix spécial du jury théâtre privé ». Cette année, la pièce de théâtre fait son retour à la Comédie St Martin et à grand renfort de communication dans le métro. Sur l’affiche, trois noms écrits en grand : Alain Cauchi, Steevy Boulay (de nouveau) et Claire Conty.

L’histoire se résume assez vite. La famille Leblanc, famille moyenne, sans savoir vivre, sans culture générale, gagne au loto 25 millions d’euros. Afin que leur fille, Laeticia, réalise son rêve de devenir une sorte de princesse dans la planète people, le père va enlever un homme connu du gratin, Jean-Edouard Bernel. Toucher par la démarche de ce père aimant, il décide de les aider mais au forfait d’1 million par mois et ce pendant deux mois. La tâche s’avère rude. « On n’a jamais vu des bigorneaux produire des perles. »

Mais voilà, les 1h50 de spectacle m’ont paru terriblement longue et d’un ennui profond. Il réunit tout ce que je n’aime pas au théâtre : un sujet bateau, des blagues déjà vues et entendues, des clichés poussés à l’extrême, des situations complètement absurdes et insensées, un jeu surjoué… Le décor a lui aussi souffert avec une fenêtre où le rideau passe à travers, le rideau qui cache les décors pour donner l’impression d’être un appartement chic qui sont mals fixés, des œuvres d’art collées aux tables, un canapé cassé… Faut-il que je continue ? Non car j’ai déjà passé une soirée bien médiocre. J’aurais aimé rire ou être surprise au moins à un moment mais non. Toutefois, la plupart de la salle était morte de rire. Il faut croire que ce genre de spectacle n’est vraiment pas pour moi.

Alors si vous aimez de l’humour qui arrive avec ces gros sabots, vous allez être conquis. Sinon passez votre chemin.

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