Elles sont trois. Elles sont belles. Elles sont femmes. Les Divalala viennent le montrer sur la scène du théâtre de Ménilmontant. Munies de leur plus beaux atouts, elles laissent leurs belles voix nous raconter des histoires. 


Mais qui sont ces divas? 
Sous le nom des Divalala se cachent trois femmes talentueuses : Angélique Fridblatt, Gabrielle Laurens et Marion Lépine. Elles se sont fait connaître voilà 4 ans sur les planches avec leur premier spectacle : « Chansons d’amour traficotées ». C’est ainsi qu’elles ont su imposer leur univers avec des chansons a cappella accompagnées avec des instruments (guitare électrique, tambour, verres d’eau…). Toutefois, elles n’interprètent pas les chansons les unes après les autres. Elles y mettent de l’imagination et de leur graine de folie. Pour le spectacle « Femme, Femme, Femme » qui ne saurait vous rappeler une chanson connue, elles décident de parler d’amour avec ces bonheurs et malheurs.


De quoi ça parle? 
Les chansons qui parlent d’amour ne manque pas dans le répertoire français. Alors les premiers émois, la séparation, les fessées, la passion, la fougue, la solitude… rien  n’est oublié. L’originalité est que les artistes reprennent de façon décalé Johnny Hallyday, Alizée, Céline Dion, Jacques Brel… Comment font-elles pour le côté fantasque? Elles prennent des paroles entières avec toutes les paroles ou juste une phrase et souvent en changeant la musique. J’avoue que cela m’a dérouté sans pour autant me déplaire. Je me suis posée des questions sur les chansons et leur origine. Il y a quand même 50 tubes exploités sur 40 ans de variété.  

« Femme femme femme » © Charlotte Spillemaecker

La recherche est au rendez-vous. Le spectacle débute avec des femmes qui arrivent tout en robe de chambres à paillettes sur du Abba. Le ton est donné et les chansons s’enchaînent avec beaucoup d’intelligence. J’ai vraiment adoré la reprise de Tous les même de Stromae avec changement de musique en version défilé de mode. Tout comme cette ôde à Herbert Léonard qui aime les femmes de 40 ans qu’elle vénère comme un dieu. Cela tombe bien car la chanson d’après est « Dieu m’a donné la foi » d’Ophélie Winter qui a enflammé la salle. Sans oublier la magnifique interprétation de « Voyage, Voyage » de Desirless sous forme droguée et musique classique. Que de talents dans ces chanteuses.

« Femme femme femme » © Charlotte Spillemaecker

Le dynamisme et la bonne humeur des trois artistes se fait ressentir et rend le spectacle très appréciable. La représentation passe très vite. Je mettrais toutefois un petit bémol à la mise en scène que j’ai trouvé assez vieillotte avec un certain manque de raffinement. On voit qu’ils ont fait avec les moyens du bord et qui font leur office mais cela ne fait pas là hauteur du reste. Tout comme ces robes faîtes sur mesure qui s’effeuillent en cours de spectacle mais la jupe à paillette avec le haut bleu, ne m’a pas convaincu. La robe avec les chemises par contre, je les ai trouvé très jolies et parlantes avec la ceinture rouge. Pour moi, elles correspondent vraiment plus au grain de folie qui règne. En plus, les tenues ont évolués par rapport à la précédentes représentations au théâtre Trévise. Peut-être que ces tenues sont aussi en test.

Bref, un spectacle qui va en enchanter plus et qui va vous donner une furieuse envie de chanter. Et si en plus, on peut rire tout en profitant d’une bonne soirée, pourquoi s’en passer?

 

Du vendredi au dimanche

Les Divalala sont trois : Angélique FRIDBLATT, Gabrielle LAURENS et Marion LEPINE
Mise en scène de Freddy VIAU
Direction musicale de Raphaël CALLANDREAU
Création lumière de James GROGUELIN
Son d’Olivier COQUELIN
Coiffures et costumes de MonMarin
Attaché de presse: Denis SUBLET
Co-production: ANGAMA PROD & CREADIFFUSION

Durée: 1h15

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