Allez faire un gros casse dans une banque, c’est une bonne motivation pour sortir de taule. Surtout quand vous avez comme complice un gardien de prison. Mais est-ce que cela va être si facile de voler le fameux diamant du prince Ludwig? 


La présentation du théâtre
C’est l’Amérique des années 50, avec des musiciens live, des matons pas futés, des taulards en cavale, un pickpocket trop honnête, une amoureuse peu fidèle, des amants pigeonnés, un voyou abruti, un banquier colérique, un policier frimeur, une mère poule qui couve autre chose que des œufs, et Warren Slack, le plus vieux stagiaire des USA.

Qui va arnaquer qui ?

Le Gros Diamant du Prince Ludwig, une pièce où on s’aime comme dans « Chantons sous la pluie », on frémit comme chez Tarantino, on retient son souffle comme dans Ocean’s Eleven et on rit comme chez les Marx Brothers.


Ce que j’en ai pensé? 
J’avais adoré la pièce les Faux British où j’avais beaucoup ri. Alors quand j’ai découvert que la compagnie remettait le couvert, il fallait absolument que j’aille les retrouver pour leur nouveau spectacle. Et il faut dire que leur imagination n’a pas de limite. Mais ce n’est pas parce qu’un premier spectacle que le second doit l’être aussi. Il faut dire que j’ai beaucoup moins rigolé dans cette nouvelle pièce. Le texte est beaucoup moins travaillé et est assez inégal dans l’écriture. Par chance, les comédiens sont vraiment très bons et connaissent très bien leur texte. Certaines scènes comme celle dans la chambre de la séduisante jeune femme ou dans la banque, demande un jeu au millimètre pour favoriser le comique. Aucun imper n’est autorisé. Un jeu de haute voltige. En plus, à la fin le comédiens saluent avec les techniciens. Ce qui est rare et il me semble important à souligner.


Par chance, la mise en scène de Gwen Aduh est vraiment incroyable. C’est un travail plein d’imagination qui a été fourni pour créer des choses étonnantes. Les décors se referment devant le spectateurs et sont rangés par les comédiens eux-même aidés de deux techniciens. On passe d’une chambre à étage, à la rue pour aller à la banque jusqu’au coffre-fort. Les comédiens s’infiltrent au dessus des conduits via le sol ou dessus de la scène via des conduits aérien puis descendent en rappel sur scène. Et il y a cette scène incroyable avec deux scènes en même temps cependant qui est sur deux plans différents. C’est complètement hallucinant et très drôle. Une chose que je n’avais jamais vu avant. Un vrai talent que Gwen Aduh doit continuer à cultiver car elle a fait un travail vraiment fantastique.

Ainsi même si le texte manque de relief. La mise en scène et la scénographie sauvent tout. On passe alors une agréable soirée où on s’étonne de tellement d’originalité.

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