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Tap Factory met au coeur de son spectacle les claquettes. 1h30 de danse, de musique et d’énergie pour nous raconter une histoire d’artistes et de passion. Très largement inspiré de la compagnie Stomp, Tap Factory nous propose une histoire qui se situerait dans une usine. Les quatre danseurs de claquette et le batteur portent un bleu de travail avec un marcel. Les tambours ressemblant à des tonneaux en plastique sont positionnés sur une structure métallique divisée en six parties pour accueillir les musiciens-danseurs.

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Il y a une histoire aussi pour donner une cohésion au spectacle. D’ailleurs, dés le début, un homme noir avec un balai se balade dans la salle en parlant une autre langue que la locale. Cela sera l’homme du ménage du spectacle et parfois il dansera et fera de la musique. Il va beaucoup échanger avec un homme plus petit que les autres qui veut travailler à l’usine et qui ne sera pas très bien accueillis par les autres salariés. Grâce à cela, il va y avoir des affrontements de claquette.

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Alors vont se succéder des solos, des duos, des trios jusqu’à être tous les 4 sur scène, mais cela sera pour la fin. Bien entendu, il ne peut y avoir que de la claquette toute seule avec s’intègre des objets comme une échelle ou une chaise. En effet, ces artistes sont très talentueux et maîtrise leur art à la perfection. On dirait que la claquette est extension d’eux même.

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Entre les numéros de claquettes et de musique, on trouve deux autres artistes. Un de cirque qui va quelques numéros dont un très jolie au ruban où il va avec son corps faire l’horloge et un autre danseur  de hip-hop qui va parfois se mêler au claquette sans pourtant en avoir au pied. Une grande maîtrise aussi de leur part dans le peu qu’on peut en voir sur scène.

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Il y a de l’idée, de l’envie, de l’énergie et du talent, c’est indéniable. Mais trop répétitif, on voit trop souvent la même chose et on ne peut pas dire que la claquette soit limité. La limite est l’imagination pas forcément la mise en place. Au bout de 35 minutes, j’ai regardé ma montre et quel désarroi de voir qu’il reste encore aussi longtemps de spectacle. Certains enchainements sont lourds et tout reste prévisible. Pourquoi avoir un danseur et un artiste de cirque si ce n’est que pour les voir même pas 10 minutes chacun et s’en servir comme toile de fond? Alors oui les hommes avaient de beaux corps mais si je voulais voir cela, c’est vers d’autres spectacles que j’irais.

Tout gentil, tout mignon, cela peut aller comme divertissement en famille. Mais après vu les Stomp et de nombreux spectacles de cirque, il manque quelque chose pour que j’adhère totalement. J’ai résisté aux bras confortables que me tendait Morphée en espérant un changement plus dynamique. Ouf, l’1h30 de spectacle était prévu avec le rappel. Quelle satisfaction de partir…. Grâce à eux j’ai apprécié de regarder un Américain à Paris car là on voit que la claquette est pleine d’imagination.

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